Dernière mise à jour: 03 juillet 2015
Il y a des amours destinés à ne pas être, avoir un début et une fin. Ils sont comme moi orages d'été pleine d'émotions intenses, de pluie rafraîchissante qui soulage une chaleur intense, une soif insatisfaite ... Cependant, lorsque les nuages s'éloignent de l'humidité d'un champ où la nature peut à nouveau s'épanouir, une terre aride s'ouvre et fracturée par des fissures . Une terre où rien ne poussera pendant longtemps.
Il y a des amours qui passent comme un vent léger, d'autres se referment avec une distance paisible et agréable, d'un commun accord, mais il y en a d'autres qui laissent des vides douloureux qui nous font mal à l'intérieur et qui nous changent.
Aujourd'hui on parle de ces derniers, on analyse les "effets secondaires" que peuvent laisser comme conséquences certaines relations affectives, et qui méritent d'être pris en considération pour la réflexion.
1. Est-il vrai que nous apprenons de chaque échec émotionnel ?
Nous l'avons lu et écouté très souvent. Il n'y a pas de meilleur maître de la douleur, il n'y a pas de meilleur apprentissage de la douleur à certains moments de la vie pour ensuite avancer avec plus de sécurité, savoir ce qu'est la vie, comprendre un peu mieux les gens.
En fait, nous sommes d'accord, même s'il y a un aspect qu'il faut souligner : tout le monde n'acquiert pas une "Apprentissage positif", tout le monde ne peut pas le comprendre comme ça. Après une rupture, après la désillusion, il faut du temps pour pouvoir revenir regarder le monde avec confiance, il faut passer par un "deuil", un processus intérieur dans lequel se "reconstruire de l'intérieur".
Que se passe-t-il dans de nombreux cas ? Loin d'en sortir plus fort, on en ressort avec la gueule de bois. Quand quelqu'un nous fait du mal nous apprenons à nous armer d'une armure, quand on nous ment, on apprend à se méfier, quand on bat des ailes pour s'épanouir, on évite de s'ouvrir aux autres.
Alors, tirons-nous une leçon de cet amour qui n'était pas ? Bien sûr que nous le faisons, mais ce n'est pas toujours positif, nous devons donc prendre beaucoup de considération dans la manière dont nous revenons pour "réajuster" notre réalité.
Ne vous laissez pas emporter par toutes ces cognitions négatives, agissez toujours avec résilience pour ouvrir la porte à de nouvelles opportunités.
2. La perte de l'innocence
Perdre son innocence, c'est en perdre une partieillusion sincère et sans préjugés envers les autres, vers de nouvelles relations auxquelles nous pouvons nous ouvrir avec plénitude et émotion. Après un échec émotionnel et la perte de cet amour dans lequel nous concentrions tant d'espoirs, une partie de nous vieillit irrémédiablement.
Et peu de choses peuvent être plus intimidantes que de laisser notre moi intérieur vieillir, laissant ainsi apparaître des éclats dans notre cœur, ces fissures et cette terre infertile où rien ne pousse. Là où va errer une grande amertume maintenant, où il nous sera bien difficile de revenir recevoir l'amour avec l'illusion d'avant.
Il est bon d'être prudent et prudent, cela ne fait aucun doute, mais si nous perdons complètement notre innocence, nous lâcherons cet "enfant intérieur" et sa spontanéité, cette fraîcheur innée dans laquelle les choses et les relations sont vécues avec une plus grande intensité.
3. Vides éternels
Les amours qui n'ont jamais existé sont des vides informes habités par des illusions perdues et des déceptions. Du temps perdu mais constamment rappelé et évoqué. Vous pouvez vous rétablir, voire commencer de nouvelles relations et projets de vie.
Le bonheur revient toujours avec de merveilleuses secondes fois que nous méritons tous d'avoir, mais il y aura quelque chose qui se cachera chaque jour de notre vie. dans un coin de notre coeur et de notre mémoire: ce sont les lacunes. Elles sont comme ces voies qu'une fois choisies, croyant que d'innombrables projets dont on avait rêvé allaient se développer à partir de là, mais qu'il faut ensuite abandonner car il n'y a pas d'autre remède que de changer de direction d'une manière aussi drastique que douloureuse.
Et dans notre cerveau, il y aura toujours ce chemin impossible qui fait partie de nous et de qui nous sommes. C'est comme une vie parallèle, la vraie et les souvenirs que nous ne pouvons pas effacer, mais qui font fondamentalement partie de qui nous sommes.
Les vides resteront toujours là, et en tant que tels nous devons les accepter. Ce sont ces blessures qui ne guérissent pas mais avec lesquelles nous devons apprendre à vivre, en les intégrant, en les acceptant, mais en évitant qu'elles ne deviennent des "trous noirs".
Qu'ils soient vides d'où pénètre un vent doux et parfumé pour qu'on s'en souvienne de temps en temps, mais seulement pour quelques secondes. Puis vous avancez dans l'ici et maintenant, dans lequel, sans l'ombre d'un doute, le vrai bonheur est inscrit.