Rédigé et vérifié par le psychologue GetPersonalGrowth.
Dernière mise à jour: Novembre 15, 2021
Le cerveau empathique configure chez l'être humain une prise de conscience et un éveil face aux émotions et aux besoins des autres. C'est le résultat évolutif de la socialisation, un lien visant à nous connecter les uns aux autres pour coexister dans une plus grande harmonie, résoudre les conflits et assurer la survie. L'empathie est (ou devrait être) la capacité à garantir son bien-être.
Nous disons « devrait » pour une raison très précise : l'empathie ne garantit pas toujours l'action humanitaire. Les gens sont capables de deviner et de lire les émotions de ceux qui sont devant eux et c'est certainement merveilleux. On perçoit la souffrance, on remarque la peur, on lit l'angoisse sur le visage des autres... Pourtant, après s'être mis à la place des autres, on n'a pas toujours un comportement prosocial, on ne favorise pas toujours l'entraide.
Comme nous le disent des neurologues bien connus tels que Christian Keysers de l'Institut néerlandais de neurologie, nous savons encore très peu de choses sur le soi-disant cerveau empathique. La découverte des neurones miroirs à la fin des années 90 par Giacomo Rizzolatti nous a fait croire un instant que l'être humain était parvenu à ce lien évolutif que beaucoup ont voulu baptiser homo empaticus.
