Rédigé et vérifié par le psychologue GetPersonalGrowth.
Dernière mise à jour: Novembre 15, 2021
Les personnes colériques sont dominées par une colère constante. Poings sur la table, portes claquées, cris et même éclats de voix… Ce sont ces sujets qui ne peuvent pas communiquer sans élever la voix, ceux qui ne font rien et s'impatientent et ne s'énervent pas. Derrière ce comportement difficile se cache souvent un être faible qui utilise la colère comme mécanisme de défense.
Nous perdons tous notre sang-froid parfois. Nous savons ce que l'on ressent lorsque la colère nous saisit et, presque sans savoir pourquoi, nous explosons de la manière la plus inappropriée et la moins appropriée. Eh bien, cette expérience nous apprend à quel point l'affirmation de soi est importante pour gérer des situations compliquées qui testent notre maturité émotionnelle.
Les personnes colériques ont appris à se rapporter au monde à travers la colère et la colère pour obtenir ce qu'elles veulent.
D'autre part, il y a un aspect crucial qu'il est important de considérer. La colère continue d'être une émotion peu ou pas comprise du tout. On pourrait dire en ce moment même que les personnes irascibles sont celles qu'il vaut le plus éviter dans notre vie quotidienne pour préserver l'équilibre et la santé.
Cependant, rien n'est plus important que la compréhension. Alors essayons de faire bon usage de la psychologie et comprenons que Derrière l'enfant colérique, le membre de la famille brusque et le chef incapable de gérer la frustration, il y a quelqu'un qui ne peut pas utiliser une autre langue.
Quelqu'un qui se débat avec lui-même et qui ne sait pas quoi faire ni d'où vient toute cette colère explosive et cette négativité exacerbée.
Les personnes irritables : pourquoi se comportent-elles ainsi ?
Il existe un mot français très approprié pour ces comportements passifs-agressifs, pour ces personnes qui font de la colère leur forme de communication. Il correspond à l'expression sous-entendu, que l'on peut traduire par « ce qu'on entend en bas ou ce qui est en bas ». Que se cache-t-il sous les traits d'un loup qui use de cette intensité émotionnelle dévastatrice ? La réponse est on ne peut plus simple : il y a un autre loup, mais blessé.
Examinons quelques-unes des caractéristiques qui pourraient expliquer la dynamique typique des personnes irascibles.
- Détresse excessive. Les personnes qui réagissent avec colère stockent généralement une quantité écrasante d'angoisse. Ce sont ces sujets qui, enfants, s'alarment pour rien, qui devant n'importe quel stimulus réagissent avec une peur et une anxiété intenses. Ainsi, une fois arrivés à maturité, cette agitation persistante face à ce qui échappe à leur contrôle ou à l'inattendu se traduit par de la colère. Cette émotion n'est rien d'autre qu'un immense mécanisme de défense avec lequel ils réagissent face à tout et à tous.
- La colère comme réponse à toute émotion négative. Ce type de personnalité ne peut pas dire si elle est triste, déçue, effrayée, mal à l'aise, surprise ou honteuse. Toutes ces émotions seront interprétées et traduites de la même manière : avec colère.
- La colère est un problème d'accumulation. Quand on ne canalise pas, on ne comprend pas, on ne gère pas une émotion, elle se construit. Les personnes irritables transportent avec elles un bagage de frustrations accumulées au fil des années, alors les événements les plus insignifiants font déborder le fleuve de colère qui coule en elles.
- Colère et paranoïa. Cette association est aussi problématique que cruciale. Les personnes colériques sont dominées par l'angoisse, des émotions convulsives incomprises et une colère écrasante. Cette architecture conduit dans de nombreux cas à l'apparition d'attitudes paranoïaques. Tout est une menace pour eux, ils se méfient, pensant que les autres veulent leur faire du mal, les ridiculiser. Ce sont des situations épuisantes.
Comment apprendre à gérer sa colère ?
Les personnes colériques n'ont pas une bonne qualité de vie. Un aspect qui, d'un point de vue clinique, ne peut et ne doit pas être négligé. Comme le révèlent plusieurs études, ce type de personnalité est plus enclin à souffrir de problèmes cardiaques, cérébrovasculaires, respiratoires, de défenses faibles... La colère rend malade et marque des distances infranchissables avec les personnes que nous aimons.
Une manifestation typique de la part de ces sujets est la soi-disant colère différée. Ils peuvent être en colère contre quelque chose ou contre quelqu'un et, pourtant, ils finissent par projeter toute leur énergie négative sur ceux qui ne le méritent pas : enfants, compagnons. Il est donc prioritaire de fournir des moyens et des stratégies à ces personnes afin qu'elles comprennent que la colère n'est pas un canal adéquat, puisque c'est l'affirmation de soi qui leur permettra de mieux faire face à n'importe quelle situation.
Voyons maintenant quelques stratégies auxquelles réfléchir et qui peuvent vous aider à mieux gérer cette émotion.
- Nous devons comprendre ce qu'est la colère et quel est son but. C'est une réponse produite par le cerveau pour combattre ou fuir un danger. Une manifestation purement biologique et physiologique.
- Reconnaître vos émotions et ce qui les génère. Est-ce que je me sens triste ? Qu'est-ce qui l'a causé? Si ce que je ressens est de la honte, qu'est-ce qui l'a causé ?
- Techniques de respiration. Une façon de canaliser la colère et la rage qui paralysent le corps et l'esprit est d'apprendre à se détendre, à respirer, à se concentrer sur les muscles tendus et le cœur qui s'emballe pour se calmer. Ce n'est qu'ainsi que nous apprendrons à mieux penser et à réagir de manière appropriée.
- Remplacer la colère par l'affirmation de soi. Un autre objectif clé pour les personnes irascibles est d'apprendre à établir des relations assertives, elles doivent abandonner l'utilisation de la colère comme forme de communication pour faire de la communication assertive leur meilleur outil.
Une volte les irascibles n'ont pas seulement recours à la violence verbale, souvent la violence physique devient récurrente. N'hésitez donc pas à intervenir dans ces cas, en mettant en place des mesures qui vous protègent si vous êtes victime de ces sujets ou en mettant en place des mesures si vous êtes dépendant de cette dynamique.