Dernière mise à jour: 08 avril 2018
La solitude elle-même n'est ni bonne ni mauvaise. Cela dépend de comment vous le vivez et si vous l'acceptez. Et nous restons tous ou souhaitons être seuls. Nous en avons besoin et c'est aussi bon pour nous. Cependant, la solitude parfois non désirée implique de la tristesse et/ou de l'abandon. Être seul pendant longtemps provoque de graves maux, puisque nous sommes avant tout des êtres sociables.
È il faut savoir gérer la solitude, la gérer ou l'accepter. Dans cet article, nous vous donnerons sept conseils pour y faire face de manière intelligente, d'une manière qui soit également utile pour la croissance personnelle.
La solitude destructrice
Il existe différentes formes de solitude "négative". Une personne peut être introvertie, mais elle ne peut pas négliger ses relations sociales. Un autre type de solitude négative survient lorsqu'on se sent abandonné, seul, sans personne et sans espoir que la situation change. C'est-à-dire quand la solitude est ressentie comme une condamnation : une situation non choisie, une sorte de châtiment totalement injuste.
Il peut être difficile de changer des situations familiales ou de groupe, que vous soyez célibataire, marié ou veuf. Le sentiment de solitude non désirée est l'une des expériences les plus négatives pour notre développement personnel, émotionnel, mental et physique.
Le concept de solitude non désirée est différent de celui d'isolement. Le concept de dépendance est beaucoup plus différent. On pourrait dire que ce sont trois visages différents de la solitude, avec leurs avantages et leurs inconvénients.
Quelles sont les formes courantes de solitude ?
Il y a la solitude entendue comme un éloignement du vacarme, des masses, du bruit...Nous en avons besoin pour pouvoir « nous nourrir », prier, écrire ou nous concentrer. Cette solitude transforme la route qui relie notre partie intérieure en une autoroute à plusieurs voies.
Cette solitude est nécessaire dans notre vie et ne peut pas nous nuire. Si nous sommes intelligents dans sa manipulation, cela peut nous offrir de grands avantages. Cependant, bien souvent, la solitude n'est pas choisie, mais imposée. Dans ces cas, nous percevons la solitude avec une telle intensité que même lorsque nous sommes entourés de tant de personnes, nous nous sentons seuls. Combien de personnes autour de nous et quel peu de sentiment de compagnie !
La tragique solitude psychologique
La solitude psychologique est peut-être la plus terrible des solitudes. Elle peut nous amener à développer une véritable pathologie, nous conduisant au suicide dans les cas les plus extrêmes. D'autre part, la solitude peut naître du sentiment de n'avoir aucune relation profonde, ainsi que de l'absence d'une véritable amitié ou de parents en qui on puisse avoir confiance. Ce peut être notre propre personnalité qui le prédispose. Certaines études révèlent que vers l'âge de quarante ans elle augmente considérablement pour culminer avec la retraite et l'émancipation des enfants.
Lorsque les enfants s'émancipent, le soi-disant "syndrome du nid vide" peut survenir. Il faut donc agir et gérer la solitude de la meilleure façon possible. Il faut faire quelque chose si dans notre contexte de travail, dans la famille ou dans notre groupe social nous nous sentons seuls et ce sentiment semble nous étouffer de plus en plus.
La perte d'autonomie et la difficulté à se déplacer favorisent un autre type de solitude. Cela peut nous enrichir tant que nous apprenons à le gérer, à l'accepter et à l'occuper.
7 conseils pour faire face à la solitude non désirée
Nous pouvons contrôler et gérer la solitude négative de différentes manières. Il ne s'agit pas de ne pas être seul, mais de ne pas se sentir seul. Parmi eux, nous trouvons les suivants :
Organisez-vous autrement
C'est une bonne idée organiser sa vie en fonction de son état actuel (célibataire, veuf, retraité, sans enfant, etc.). Ne l'organisez pas en fonction de la routine stressante que vous avez menée en tant que femme au foyer ou en tant qu'employé dans une entreprise. Il est temps d'intégrer à votre agenda des activités qui vous permettent d'échanger des intérêts avec d'autres personnes.
Établir des horaires
Essayez de garder un horaire pour vous coucher et vous lever. Essayez de ne pas tomber dans l'anarchie totale, cela vous offrira un grand sentiment de sécurité. Les jours où vous ne devez pas vous lever tôt, vous ne restez pas au lit. Ne pas habituer votre corps à une heure précise augmentera le sentiment de mélancolie.
Mangez toujours à la même heure
Si possible, mangez toujours à la même heure. Dînez tous les soirs, même s'il doit s'agir d'un repas léger. Ne tombez pas dans le piège de ne manger que lorsque vous avez faim et que vous perdez le contrôle. Vous le remarquerez dans votre santé physique et dans votre état d'esprit. Le désordre génère plus de désordre et à son tour plus d'anxiété.
Ne laissez pas l'ambiance définir ses propres rythmes
Ne vous laissez pas influencer par l'impulsion du mauvais moment que vous vivez. "Je m'ennuie, je n'ai pas envie de me laver, de me changer, de m'habiller... Je me jette toute la journée sur le canapé à attendre un appel ou un invité qui n'arrivera jamais". Vérifiez l'horaire et essayez de faire ce que vous avez prévu pour ce jour-là !
Réaliser des activités enrichissantes
Avez-vous un potager? Va là-bas. Si vous avez un jardin, prenez-en soin, il se passe toujours quelque chose dans un jardin. Sinon, consacrez-vous aux plantes de balcon. Vous pouvez aussi ranger la maison, ranger les papiers, faire la vaisselle... Faire quelque chose qui vous distrait et vous maintient actif est bon et sain.
Il ne faut pas "tuer le temps"
Nous devons trouver quelque chose à faire et remplir notre temps. Mais faire quelque chose qui a du sens pour nous, qui nous fait nous amuser et aussi grandir. Ne vous plaignez pas de ne pas avoir beaucoup d'argent. Les riches n'ont pas résolu cette question et eux aussi s'ennuient. Il s'agit de chercher quelque chose qui vous attire et vous "attrape".
Changez de rythme de vie, "passez à la vitesse supérieure"
La monotonie rompt avec les changements. Changez vos habitudes, ajoutez des risques à votre vie, pensez que vous n'avez besoin de personne pour aller au cinéma, sortir dîner ou voyager.
La relation que nous entretenons avec la solitude, l'isolement et la dépendance est entre nos mains. Vivre seul ne signifie pas être seul ou être un solitaire. Il faut accepter la situation personnelle dans laquelle on se trouve et lutter pour la partager avec les amis, la famille, les enfants. Si vous vivez une situation comme celle-ci… Peut-être que ces conseils peuvent vous aider, même si ce n'est que très peu !