Par l'écrivain Healthyiergang , entraîneur personnel diplômé en sciences de l'exercice et du sport.
Comment fonctionner correctement ?
Vous vous demandez comment vous courez correctement ? Vous êtes au bon endroit. Courir correctement est essentiel pour prévenir les blessures et profiter pleinement de la course.
Presque tous les coureurs amateurs, à un moment de leur « carrière », se demandent s'ils ne devraient pas changer ou améliorer leur technique de course ; dans le but de prévenir les blessures (ou d'en surmonter une) et peut-être même d'améliorer les temps.
À ce stade, ils commenceront à chercher des vidéos d'athlètes professionnels, essayant de leur arracher leurs secrets techniques et stylistiques, réalisant bientôt que, s'ils ont fait de l'exercice de leur métier, c'est aussi grâce à une attitude et à une génétique clairement supérieures.
Une fois cela fait, la recherche se déplace vers les forums, à la recherche de l'utilisateur avec le conseil définitif ; mais ici nous entrerons dans un enchevêtrement d'opinions personnelles souvent discutables, qui ne feront qu'embrouiller encore plus le malheureux coureur.
- Alors comment courir correctement ?
- Quel est le secret de la course parfaite ?
- Quelle technique est la meilleure pour aller vite et minimiser les blessures ?
- Comment puis-je faire pour l'apprendre et le faire mien?
Tout d'abord, avant de répondre, il faut préciser que la technique de course est déterminée par trois éléments fondamentaux :
- Support de pied
- Position et participation du haut du corps
- Longueur et fréquence de pas
Ces trois variables additionnées aboutissent à notre technique de course, une technique qui, comme nous le verrons, est unique et spécifique à chacun de nous ; mais analysons-les un par un.
1. Support de pied
La première règle fondamentale si vous voulez savoir courir correctement est de ne pas oublier l'importance du maintien du pied. Chacun de nous a une structure de pied différente et un appui unique, auquel il faut ajouter la sensibilité de la semelle ; nous pouvons avoir une position neutre, surpronée ou hypersupinée, et être plus ou moins sensible dans la position.
L'appui influence grandement le choix de la chaussure avec laquelle on va courir, il existe aujourd'hui des chaussures pour chaque type d'appui et de sensibilité, qui sont également capables de compenser les légers défauts du pied. Alors que pour des conditions particulières (surpoids sévère, ou hyper pronation ou supination intense) il est toujours préférable de contacter un orthopédiste ou un podologue qui saura vous conseiller sur des orthèses spécifiques.
Le sujet de l'assistance étant rangé, nous devons voir comment nous abordons le rythme en courant, certains d'entre nous ont en fait tendance à se concentrer sur l'avant-pied et la semelle. Alors que d'autres ont l'habitude de rouler tout leur pied, du talon aux orteils.
Quoi qu'en disent les fans de course naturelle, nous ne sommes pas tous conçus pour courir de la même manière ; donc si du côté positif il est vrai que pousser sur l'avant-pied permet de rester moins de temps au sol et d'avoir plus de poussée, il est tout aussi vrai que si on est en surpoids (ou en tout cas on pèse plus de 75/80 kg) ou nous avons un rythme de course doux (supérieur à 4 :30m/km), cette technique nous permet de mieux gérer les mouvements et de prévenir les blessures, paradoxalement.
2. Tronc et bras
L'une des erreurs les plus courantes des coureurs est de se concentrer uniquement sur la course, sans tenir compte du fait que le tronc, les bras et les épaules sont une partie active et fondamentale de la mécanique du mouvement, pas un poids inutile à prendre pour une promenade.
Il faut donc prévoir au moins une séance par semaine pour un entraînement en salle, entraînement au cours duquel on doit se concentrer sur le renforcement du tronc, des lombaires et du dos, pour s'assurer que ces muscles nous soutiennent pendant la course rendant les mouvements plus fluides et la technique la plus efficace.
La natation est également un excellent complément.
Théoriquement, en courant, il faut positionner la partie supérieure du torse et les épaules légèrement en avant par rapport au bassin, de manière à projeter le mouvement vers l'avant, réduisant ainsi également le temps de vol ; les épaules et les bras doivent également être suffisamment détendus pour accueillir le balancement des hanches et du bassin, avec un angle de coude légèrement inférieur à 45*.
3. La passe
La troisième variable fondamentale est la hauteur tonale, qui à son tour est caractérisée par deux variables : l'amplitude et la fréquence.
Généralement, plus le tronçon à parcourir est court (100-200-400 mètres), plus l'amplitude du pas sera fondamentale (pour couvrir le plus d'espace possible avec le moins de mouvement possible), tandis que pour des distances plus longues (depuis le bas aux ultra marathons ) il est plus efficace de sacrifier l'amplitude au profit de la fréquence, également parce que faire des pas plus courts réduit le temps de vol, et en réduisant le temps de vol, les microtraumatismes qui résultent de chaque atterrissage sont minimisés
Habituellement, les coureurs amateurs et amateurs ont un taux de pas compris entre 150 et 170 pas par minute, tandis que les professionnels arrivent facilement au-dessus de 200 ; cela nous dit que, sans tenter l'impossible, un bon amateur pourrait et devrait tendre à atteindre 180 pas par minute, en travaillant la technique et un développement homogène des muscles de tout le corps.
Après avoir clarifié ces concepts fondamentaux, nous pouvons dire qu'il n'y a pas de technique de course efficace et efficiente pour tout le monde, mais que chacun de nous, en fonction de ses caractéristiques physiques et de son degré d'entraînement, devra appliquer la meilleure technique, technique qui peuvent subir des variations si les conditions (poids, vitesse et allure) changent davantage, pour le meilleur ou pour le pire.
conclusion
Pour conclure, avec cet article nous vous avons expliqué comment fonctionner correctement. Si vous courez depuis un certain temps et que vous n'avez aucune douleur ni aucun problème, essayer de changer votre approche technique de la course d'un jour à l'autre pourrait être inutile, voire nuisible.
Si par contre vous ressentez le besoin de vous améliorer et que vous avez du temps à investir, commencez à modifier votre technique et votre rythme petit à petit, sans craindre de prendre le pas classique en arrière pour faire deux pas en avant.
Car la technique ne s'apprend pas en un jour, mais c'est un investissement pour la vie.
Nos articles doivent être utilisés uniquement à des fins d'information et d'éducation et ne sont pas destinés à être considérés comme des conseils médicaux. Si vous êtes concerné, consultez un professionnel de la santé avant de prendre des compléments alimentaires ou d'apporter des modifications majeures à votre alimentation.