Insatisfaction au travail : déclencheurs

Insatisfaction au travail : déclencheurs

Nous sommes sur le point de connaître trois facteurs qui, selon un professionnel du monde de la finance, favorisent l'insatisfaction au travail. Patrick Leoncini nous en parle.

Insatisfaction au travail : déclencheurs

Dernière mise à jour: 07 février 2020

Purtroppo les conditions qui favorisent l'insatisfaction au travail sont concrètes, ils sont là et on ne sait pas toujours réagir à temps. En revanche, c'est une question d'actualité, car beaucoup de personnes affirment se sentir vraiment insatisfaites d'un point de vue professionnel. Cette insatisfaction n'appartient pas à un secteur spécifique, ni n'est déterminée par les conditions de travail qui pourraient venir à l'esprit au premier abord (comme le salaire ou les vacances).



Selon plusieurs études, l'insatisfaction au travail n'est même pas caractéristique d'un secteur en particulier. Aujourd'hui, nous pouvons trouver des personnes qui se sentent "malheureuses" dans le secteur des services, dans le secteur manufacturier et même aux plus hauts niveaux de gestion.

Pourquoi les symptômes d'insatisfaction au travail apparaissent-ils ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles il y a des signes d'insatisfaction au travail. Le principal problème dépend de la ne pas se sentir épanoui sur le plan personnel et professionnel, ce qui entraîne une baisse des niveaux de productivité et de bonheur.

D'après le texte Les trois signes d'un travail misérable, de l'écrivain et conférencier Patrick Leoncini, la question n'est pas d'avoir un bon ou un mauvais travail ; dans de nombreux cas, l'individu croit qu'il a un travail misérable qui fait de lui une personne tout aussi misérable.

Mais alors ce n'est pas le travail lui-même qui pose problème, mais la façon dont il est perçu par celui qui le fait. Pour cette raison, l'insatisfaction au travail il n'est pas déterminé par le salaire, le nombre d'heures qu'ils consacrent à ce travail ou d'autres facteurs qui, à première vue, pourraient être les principaux coupables. Dans de nombreux cas, l'épine dorsale de cette désillusion peut être identifiée au fait que le travail ne contribue pas à satisfaire un besoin universel : l'épanouissement de soi.



De plus, Leoncini ajoute que ce sentiment n'est pas rationnel. C'est un sentiment de misère qui ne connaît pas de limites. C'est pourquoi, malgré des revenus considérables, un travail peut nous faire sentir "enterré vivant".

Les trois signes de l'insatisfaction au travail selon Patrick Leoncini

Pour Patrick Leoncini, ce sont trois sonnettes d'alarme d'insatisfaction au travail. En leur présence, la détérioration physique et morale peut s'aggraver, ce qui complique l'investissement énergétique qui se traduit par un état émotionnel de désenchantement. En revanche, bien que de l'extérieur les mesures à prendre puissent sembler claires et simples, rappelez-vous que de l'intérieur le ciel est couvert de nuages.

anonymat

Ce sont des personnes qui se sentent ignorées, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas connues ou reconnues dans le milieu de travail. S'il n'y a pas de cadre ou de personne occupant un poste d'autorité qui puisse les apprécier et les soutenir pour leurs qualités et leurs efforts spécifiques, les employés peuvent se sentir invisibles. Ils se transforment en numéro, ils deviennent anonymes, "n'importe quel numéro", incapables d'aimer ce qu'ils font.

Non-pertinence

Leoncini met en évidence un autre signe d'insatisfaction au travail qu'il associe à la non-pertinence. Se produit lorsque, comme son nom l'indique, une personne ne connaît pas la véritable pertinence de son travail. 

Selon cet auteur, nous avons tous besoin de savoir que notre travail compte pour quelqu'un. Si un employé est incapable de percevoir l'importance de son travail, qu'il soit à grande échelle ou non, une insatisfaction au travail pourrait survenir.


L'une des stratégies les plus perverses par lesquelles le bullying (harcèlement au travail) est pratiqué sur un travailleur est de remplir sa journée de travail avec des tâches totalement inutiles.


Impossibilité de comparaison

Voyons le troisième symptôme d'insatisfaction cité par Leoncini dans son texte, étroitement lié au précédent. Ce facteur se produit lorsque un employé ne donne pas une évaluation objective leur contribution au projet commun.


C'est-à-dire qu'il est important qu'un employé soit capable de mesurer avec ses propres mérites non seulement la contribution apportée avec son rôle, mais aussi les progrès réalisés dans le cadre de sa performance. En d'autres termes, lorsque le travailleur perçoit une évolution dans son rôle, il est moins probable qu'une déception survienne.

Donc quand le succès dans son travail dépend des opinions subjectives ou des caprices de tiers - qu'ils soient ou non bienveillants et respectueux envers le salarié - il est difficile pour ce dernier de se sentir épanoui dans son rôle.

Leoncini soutient qu'il est important de mettre en place des mesures concrètes, qui permettent d'évaluer le succès ou l'échec des actions entreprises. Sinon, la motivation peut échouer et le sentiment de ne pas tout contrôler peut grandir.


Avez-vous remarqué des signes d'insatisfaction au travail? Si tel est le cas, il y a peut-être des détails que vous devriez revoir sur votre rôle.

Profitez du plaisir de bien faire les petites choses.

-H. Jackson Brown, Jr.-

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